Oléoduc Énergie Est: la compagnie TransCanada s’engage dans la construction d’un oléoduc écologique avec un nouveau partenaire

15-11-24 04:21:03
Oléoduc Énergie Est: la compagnie TransCanada s’engage dans la construction d’un oléoduc écologique avec un nouveau partenaire

Calgary, le 27 janvier 2016 – La compagnie TransCanada annonce à la population québécoise, la construction d’un oléoduc écologique révolutionnaire.

Grâce à une nouvelle entente avec la firme canadienne Inglis, l’entreprise mettra à profit une haute technologie dite « autonettoyante ». Selon le PDG de TransCanada, M. Russ Girling, la compagnie est fière de compter sur la participation de la multinationale Inglis qui a su prendre la relève du célèbre fondateur de la compagnie Bélanger, fleuron québécois de l’électroménager.

Toujours rien de concret à annoncer

TransCanada annonce qu’elle n’a toujours rien de concret à annoncer. Cependant, étant habituée à niaiser la population québécoise depuis un bon moment en ne dévoilant pas l’endroit retenu pour le port pétrolier, elle décide de reporter de nouveau l’annonce de l’emplacement final.

Aux Québécois de choisir

Afin de faire patienter la population, la riche compagnie envisage deux possibilités pour le nouveau tracé de son oléoduc Énergie Est. Après bien des études, Ross Girling affirme fièrement que «…nous entrons enfin dans le 21e siècle avec deux alternatives innovantes des plus écologiques…aux Québécois de choisir LA technologie du futur que nous devons privilégier ».

« Les gens pourront se prononcer sur la construction d’un oléoduc écologique… » souligne Girling. Le premier choix consiste à aménager les infrastructures à plus de 2000 mètres de profondeur dans le sous-sol québécois. Ainsi enfoui, l’oléoduc sera donc « autoraffineur » et autonettoyant grâce à la géothermie ! De plus, grâce à l’incroyable technologie du stockage du carbone, la région des sables bitumineux de l’Athabasca pourra injecter les 5,2 milliards de tonnes équivalent CO2 (GteqCO2) compensant, par le fait même, les émissions totales (sur 40 ans) de GES du projet.

Avec cette nouvelle technologie dernier cri, le porte-parole de la compagnie M. Tim Duboyce affirme : « …la compagnie est convaincue que la population québécoise sera fière et approuvera définitivement son projet étant donné que les impacts sur les cours d’eau, les terres agricoles, les changements climatiques et les bélugas seront nuls. »
La seconde possibilité consiste à construire un oléoduc aérien à 6000 mètres d’altitude au-dessus de l’espace aérien. « J’ai eu cette brillante idée après avoir respiré un contenant de dilbit qu’un employé avait accidentellement déversé dans mon bureau. En quelques secondes tout m’est apparu clair avec une version des Beatles en tête… « Oleoduc in the sky with bitume » d’expliquer Tim Duboysband. Cet oléoduc serait très sécuritaire car tout le monde sait que le pétrole acheminé sera ultra léger. De plus, aucun obstacle pour risquer une rupture .Si cela devait se produire, TransCanada est en négociation avec la compagnie de savon PalmOILive afin que le pétrole soit rapidement dilué. Dans une telle situation, les Québécois recevraient une pluie de bulles de savon aux couleurs de l’arc-en-ciel grâce aux particules de pétrole.

En cas de complications techniques

Étant donné que les Québécois sont très réfractaires aux changements et que TransCanada le sait très bien, le tracé actuel pourrait rester le même advenant des complications techniques lors de la construction de l’oléoduc écologique. Connaissant sa farouche opposition au transport écologique, le maire Labaume, lui, en serait particulièrement fier et heureux s’il y avait des complications. Il faut se rappeler que M. Labaume avait déjà rejeté du revers de la main l’idée révolutionnaire d’un monorail électrique suspendu en disant que c’était le projet le plus farfelu qu’il avait entendu de sa vie. Il a d’ailleurs promis « qu’après la marche de la Nordique Nation, ce sera la marche funèbre de l’Oléoduc Constitution. »

Un but à atteindre

TransCanada se veut une compagnie soucieuse des us et coutumes québécoises. Afin d’arriver à ses fins, elle reconnaît et met en valeur les intérêts des Québécois pour les jeux de loterie. Elle a donc retenu les services du célèbre animateur Guy Mongrain afin de promouvoir le nouveau jeu « Pétrole, Oléoduc, Bateau » qui mettra en vedette les options des Québécois. Une décision aussi facile à prendre qu’un bon vieux « roche, papier, ciseaux ».

Ce divertissement collectif permettra à la compagnie de gagner du temps avant de devoir inévitablement dévoiler l’emplacement final du port pétrolier. Si tout se déroule bien et qu’elle parvient à étirer ce jeu le plus longtemps possible, elle pourrait même débuter la construction de ce port avant même d’en faire l’annonce.