Une équipe de chercheurs scientifiques de l'Université de l'Oregon (USA) vient de découvrir que la terre dans laquelle poussent les plantes aurait les mêmes vertus que la plante qui y pousse.
Ce mécanisme, qu'ils étudient depuis près de 5 ans, n'avait jusque-là pas encore été démontré.
Ce sont les feuilles (et éventuellement les fleurs) qui, en tombant dans la terre, y concentrent leurs principes actifs.
Et ceci est infini et recyclable : il suffit de remettre de la terre, et, d'une année sur l'autre, la terre a le temps de se "recharger". Bien sûr, après la récolte !
Un champ des possibles s'ouvre alors. On peut en effet, après avoir mécaniquement broyé la terre, la mettre en gélules puis, en la conservant au frais pour ne pas altérer ses propriétés, l'utiliser comme médicament.
Les applications thérapeutiques sont larges : le plein de vitamine C naturelle sous les citronniers, orangers et autres agrumes; l'huile de colza, de tournesol pour leurs nombreux bienfaits sur notre santé; etc.
(certains ont même pensé au cannabis, car ainsi, légalement, rien n'interdit de manger de la terre).
D'autre part, l'effet "drainant intestinal mécanique" (E.D.I.M. en français) est déjà connu des nutritionnistes.
On attend impatiemment d'autres idées, la mise en œuvre étant d'une simplicité remarquable, car, même chargée de micro-organismes, ceux-ci serait détruits par l'acidité gastrique sans risque pour l'homme, alors que les principes actifs restent intacts.
Une idée à suivre..
Jean-Guy RENARD