Genève: Le DIP interdit les sondages de popularité des enseignants.

L'affaire aurait pu passer inaperçue si un élève du CO Drize ne l'avait pas ébruitée. En effet, alors qu'il s'apprêtait à publier dans le journal de l'école un sondage de popularité des enseignants du bâtiment, le jeune D* (nom connu de la rédaction) a eu la drôle de surprise de recevoir à son domicile une lettre signée par la Conseillère d'État, lui intimant l'ordre de "renoncer à la publication d'un document qui contrevient gravement aux principes de cohabitation harmonieuse dans les établissements scolaire", citant au passage l'article 5 de la Loi sur l'Instruction Publique et faisant appel au bon sens de l'ado.
Contacté, le DIP n'a pas souhaité commenter une "affaire bénigne" et D* s'est contenté de faire part de son incompréhension: "Cette interdiction est d'autant plus absurde qu'il s'agissait de ne publier que les noms des profs les plus populaires. Maintenant que l'État me l'interdit, il ne faudra pas s'étonner si mes camarades font sortir anonymement l'identité de ceux qui sont en queue de liste !".

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