Lundi dernier paraissait une nouvelle voulant que Léonardo DiCaprio, fraichement oscarisé pour son rôle dans le film "The Revenant", aie émis le souhait d'emménager au Québec, et plus précisément dans le petit village surexploité de Baie-Saint-Paul dans Charlevoix. Aussitôt la nouvelle répandus sur la twittosphère, les médias québécois crurent bon de récupérer la nouvelle et d'ajouter de l'huile sur le sensationnalisme incendiaire de cette déclaration.
Mais voilà, alors que les habitants de Charlevoix commençaient tout juste à castrer les boeufs et vendre des effigies de DiCaprio aux touristes sur le bord de la 138, et ce, en pleine tempête de neige, la déception tomba comme une grosse matante ayant trop bu de crême de menthe un vendredi saint; la nouvelle était fausse! Quelle ne fut pas la déception du très modeste maire de Baie-Saint-Paul lorsqu'il se rendit compte qu'il ne pourrait pas faire la "passe" avec une vedette de Holywood...
C'est alors que les relationnistes du célèbre acteur mirent monsieur DiCaprio au fait de cette fausse déclaration publiée en son nom personnel. Visiblement offusqué et contrarié par les publications mensongères à son égard, l'agent de monsieur DiCaprio, Allen De Maurevivan, distribua un communiqué à l'effet des médias du Québec, pour leur manque de professionnalisme et de rigueur journalistique.
Dans le communiqué on pouvait lire les mots de la vedette: "Je n'ai jamais dit que je voulais habiter Baie-Saint-Paul, mais plutôt Matane, petite ville charmante et chaleureuse où l'on mange de succulents fruits de mer et où l'on entends la délicieuse voix de Isabelle Boulay dans le vent qui caresse les prés. Pas à Baie-Saint-Paul car je ne peux sentir le libéral Marc-Yvan Côté, même en peinture! Et tous le monde sait qu'un libéral c'est mauvais pour l'environnement."
La star a conclu en affirmant ne pas vouloir intenter des poursuites pour cette nouvelle mensongère, en échange d'un tour de goélette en pleine marée d'automne entre Matane et Baie-Comeau et un peu de saumon fumée des Fumoirs Raoul Roux.