La demande de logements étant largement supérieur à l’offre dans le bassin du genevois, les mairies se doivent de trouver de nouveaux terrains pour résoudre ce problème.
En effet la population a augmentée de 63 pour cent en 10 ans dans cette région qui était à la base plutôt rurale. Cela étant principalement dû à l’attrait très important de Genève. Ce changement de démographie est donc difficile à gérer pour les élus locaux, qui cherchent des solutions.
Comme le disait Antoine Vielliard, Conseiller Général de Haute Savoie, à la sortie de la dernière réunion sur l’urbanisme Haut-Savoyard : « Le villes transfrontalières ne peuvent plus accueillir de nouveau bâtiment, […] les solutions se tournent donc vers les villages qui possèdent encore quelques parcelles au centre de leur bourg. Je demande donc aux maires ayant des espaces pouvant devenir constructibles de réagir et de prendre les devants pour remédier au plus vite à cette demande de plus en plus croissante. »
Les communes qui s’engageraient en ce sens toucheraient une compensation financière du département, en plus de la vente de son terrain.
D’après nos sources, certaines communes auraient déjà proposée des solutions en proposant certains de leurs terrains au détriment, parfois, d’associations.
Comme par exemple la commune chablaisienne de Sciez-Sur-Léman serait d’accord de vendre son parc arboricole, laissé à l’abandon, ou la commune de Reyvroz, toujours dans le chablais, qui aurait laissé son terrain de cross, plus utilisé. Plus inquiétant par contre pour les locaux, comme à Valleiry où la mairie aurait déjà donné son accord pour vendre son complexe sportif qui serait refait à neuf à l’extérieur du village voir même dans une commune voisine ou encore l’exemple de La-Roche-sur-Foron qui pourrait y laisser sa piscine municipale.
Des nouvelles qui pourraient soulager, mais à quel prix ?