Un hacker prénommé G0tze.

14-11-24 11:43:30
Un hacker prénommé G0tze.

De son vrai prénom Younes Garetti , la phrase " HackdBy G0tze " apparaît régulièrement sur les comptes Facebook de centaines de personnes en y changeant mot de passe , adresse e-mail ainsi que les photos de profil de ses victimes . Après avoir piraté le site officiel http://www.marinelepen.fr/ '' G0tze '' à donc été interpellé . Mal grès cela , ce hacker ne s’arrête pas car la page Facebook de Jean-Luc Mélenchon a été piraté lundi dernier par ce hacker.
Les autorités Françcaise ont réagi et ont déclaré n'avoir aucun pouvoir sur les hacker '' de nos jours ''.
Comment lutter contre cette cyber-guerre ? Eric Bonnemaison, Directeur adjoint des Affaires stratégiques au Ministère de la Défense nous l'explique.

« Une clef USB défaillante peut faire plus de dégâts qu’une bombe de 250 kg ». A en croire le général Gérard Bonnevil, , la menace informatique, non contente de bouleverser le visage des conflits armés classiques, constituerait un risque fondamental pour les Etats ainsi que les civils. La « cyberguerre » est un phénomène relativement neuf, dont l’apparition se justifie par notre dépendance à l’outil informatique mais aussi par le faible coût qu’il y a à faire d’un instrument de communication et de travail une arme immatérielle dotée d’un fort potentiel offensif. Phénomène devenu d’ampleur dans les relations internationales et impliquant au premier chef les Etats Unis d’Amérique, la Chine et la Russie, la « cyberguerre » constitue à la fois une déclinaison nouvelle des tensions internationales et un enjeu pour le droit. Ce n’est que depuis peu qu’elle préoccupe les juristes, et ce surtout en dehors de nos frontières. Les analyses se concentrent alors avant tout sur les modifications du jus in bello et du jus ad bellum qui pourraient s’avérer nécessaires. La question de l’opportunité d’un traité international régissant les conflits informatiques est notamment discutée, mais ne paraît pas susceptible de donner lieu à une réalisation véritable dans un délai raisonnable2.

Il apparaît dès lors opportun d’interroger le droit positif afin de cerner comment les règles en vigueur peuvent permettre d’envisager les actions informatiques offensives. La présente étude se concentrera non sur les actes de piraterie informatique qui sont le fait d’individus isolés mais sur celles des actions informatiques offensives qui impliquent des Etats, en qualité de commanditaire ou bien de cible, ou encore parce que leurs ressortissants sont les victimes. Apparaît alors une première difficulté, d’ordre non seulement sémantique mais aussi conceptuel : ladite « cyberguerre », multifacettes, doit être définie afin que l’objet de l’analyse puisse être véritablement déterminé (I). Suit une seconde difficulté, celle de l’identification de règles de droit international permettant de répondre aux enjeux de telles attaques en protégeant les victimes civiles, tout en désignant les éventuels Etats commanditaires et/ou victimes de tels agissements (II).

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