Depuis quelques jours le soleil est revenu et frappe les nuques, les épidermes et la tête des vacanciers ainsi que des chômeurs. Outre les coups de soleil et les insolations, le soleil est soupçonné d'être responsable d'un état de farniente, qui n'est pas du goût du patronnât. En effet selon une étude, le soleil rendrait les travailleurs moins productifs et favoriserait même la flemme. C'est cette raison qui pousse le MEDEF à porter plainte contre les actionnaires de la flemme pour concurrence déloyale et demandent au gouvernement des mesures rapides pour contrôler le flux du soleil, afin de pouvoir le distribuer à ceux qui le méritent. Si leur revendications sont acceptées, un contrôleur climatique pourrait être mis au point et le soleil privatisé. "cela fait trop longtemps que le soleil est dilapidé et accessible à tous sans distinction, cela doit cesser, il faut réguler cette ressource qui affaiblit les travailleurs et démotive les inactifs.Le droit au parachute doré est un droit pour les dirigeants d'entreprise, il est normal de faire de même avec le soleil. Ce sera un premier pas vers la révolution de l'agriculture qui profite actuellement d"une énergie gratuite, mais ça va changer...."
Plusieurs voix s'élèvent déjà dans plusieurs associations dénonçant la privatisation du vivant et du vital et crient au scandale éthique et à l'injustice qu'une telle technologie engendrerait. Malgré tout le MEDEF persiste "de toute façon, on a les parlementaires dans la poche et en cas de rejets par certains qui préfèrent faire semblant de s'en soucier par opportunisme électoral, ce sera le 49-3". Alors que les derniers sondages montrent que 95 des interrogés sont contre une telle méthode et que le 49-3 a monté de 15 points la semaine dernière à la bourse, la situation est susceptible d'évoluer vers un contrôle et une privatisation du soleil, alors que plusieurs pistes sont possibles selon les ingénieurs. L'utilisation d'un bouclier solaire, et de filtres pour le redistribuer à travers une sorte de couche d'ozone artificielle réglable, ou alors la création d'un soleil artificiel sur lequel travaille Monsanto depuis quelques années, qui se substituerait au soleil naturel, préalablement "éteint, ou noyé". "Nous avons sans cesse de nouveaux défis à relever dans ce monde, et l'extinction du soleil en est un comme un autre, cela semble impossible pour beaucoup, mais nous avons les moyens de refroidir cette planète brûlante et la rendre obsolète, conclut un ingénieur de chez Monsanto. "On arrive à envoyer des fusées dans l'espace, pour cela on monte à des degrés de chaleur extrêmes, puis on la refroidit, nous avons la technologie, donc nous allons le faire. Suspens donc, en attendant, mieux vaut profiter du soleil tant que c'est gratuit en faisant attention aux coups de soleil, pendant qu'ils préparent leurs coups de pûtes.