C'est officiel depuis quelques jours, Roger Federer ne prendra pas part aux Jeux Olympiques. C'est une bien triste nouvelle pour le tennis mondial et pour le tournoi après les nombreuses défections de ces derniers jours. Pour palier à la défection du Suisse, l'ITF et le comité olympique ont fait appel à Romain Watremez dont on nous dit le plus grand bien.
Jusqu'au bout, Roger Federer a voulu y croire. Il était même venu s'essayer sur les terrains d'entraînement du Center Olympic de Rio de Janeiro. Rien n'y a fait, les recommandations de son staff médical l'ont poussé à tirer un trait sur les JO mais aussi sur toute la fin de la saison. Opéré du genou en février et déjà contraint de renoncer à Roland Garros cette saison (à cause du dos), le Suisse doit observer une période de repos plus longue que prévue. « Je suis extrêmement déçu de vous annoncer que je ne serai pas en mesure de représenter la Suisse aux Jeux Olympiques de Rio, et que je vais aussi manquer le reste de la saison. Cette décision n'a pas été facile à prendre mais elle était nécessaire pour être capable de prolonger le plus longtemps possible ma carrière » a déclaré Federer, champion olympique du double en 2008 à Pékin, en compagnie de Stan Wawrinka et médaillé d'argent en simple à Londres en 2012 (battu par Murray sur le gazon de Wimbledon). A 35 ans, c'est donc un nouveau coup d'arrêt, très longue durée cette fois, pour l'actuel numéro 3 mondial.
Exit Federer, les organisateurs ont fait appel à un autre maestro de la balle jaune en la personne du Français Romain Watremez. Le joueur, licencié au Tennis Club Municipal de Denain, possède un style de jeu et un comportement amenés à se?duire de nombreux observateurs. Avec ses frappes tout à plat, ses sauts de grenouille et un mental à toute épreuve, ce joueur fantasque est à surveiller de très près. « Je pense que son talent peut éclater au grand jour au Brésil » souligne Amaury Laloyer, son habituel partenaire de double au sein du club Nordiste, avant d'ajouter : « J'espère que le Christ rédempteur aura un œil bienveillant sur lui. L'avantage, c'est qu'il jouera sans pression. Enfin presque, puisque même en cas de défaite prématurée, il en trouvera sans doute au premier bar longeant la plage d'Ipanéma ou de Copacabana ». Ne dit-on pas que pierre qui roule n’amasse pas mousse !