— Que puis-je pour toi ? continua Babette en chuchotant.
Son chuchotement rendait fous les hommes, peut être à cause de cette impression qu’il procurait : ils partageaient une sorte de confidence avec elle, un secret honteux...
Par réflexe, Hervé se mit, lui aussi, à chuchoter.
— Je vous appelle pour un peu de tendresse, Madame. Je suis bien seul, vous savez...
Tout en affirmant cela il avait déjà ouvert la braguette de son jeans Diesel flambant neuf bien qu’usé jusqu’à la corde ; « c’est la mode », se plaisait-il à répéter à sa mère, qui était toujours dubitative mais néanmoins ravie de sortir sa carte bleue pour son fiston chéri. Il se mit à se caresser avidement en écoutant Babette lui susurrer des paroles davantage pornographiques que tendres.
— Je mouille abondamment, si tu pouvais voir ça, mon grand... je ruisselle pour toi.
Elle avala une gorgée de thé glacé avant d’ajouter :
— Aaah... mes lèvres sont trempées