Dans une petite ville d'Occitanie, réputée pour sa joie de vivre, son farniente, même les anciens n'en reviennent pas. "On n'avait pas vu ça depuis la prise de Gergovie," nous raconte Madame Dugenou "une chaleur pareille, ça vous assomme comme une figue molle!"
Les vieux du village savent qu'il faut bouger le moins possible, et éventuellement mouiller le pastis avec un peu d'eau, pour éviter la déshydratation du 51 "préoccupante même dans nos casernes à l'heure de l'apéral" estime le Capitaine Flamme, du SDIS 34.
Nos recommandations, relayées par les pouvoirs publics, s'adressent surtout aux ARTISTES et GRIBOUILLEURS en tous genres, que l'on connaît pour leur énergie et leur investissement au travail, qui leur fait parfois oublier les mesures de prudence élémentaires : posez les crayons et les pinceaux avant qu'ils ne prennent feu, sortez les munitions liquides de la boîte à légumes avec les glaçons, et posez vous sur une surface horizontale à l'ombre.