STA :Un enseignant menacé au couteau

05-11-24 04:31:00
STA :Un enseignant menacé au couteau

Les faits se sont déroulés ce mardi 29 novembre au collège STA. Un élève, âgé de 12 ans, a introduit volontairement un couteau à l'intérieur de l'établissement.

Pourquoi ?

L'enseignant est toujours sous le choc. La directrice, Madame Osselaer, ainsi que les policiers appelés quelques minutes plus tard sur les lieux du drame, ont tenté de connaître les raisons qui ont poussé le jeune garçon à commettre un tel acte. « Il voulait se venger » aurait-il confié aux forces de l'ordre. Mais la directrice a voulu chercher plus loin : « C'était un garçon très gentil » affirme t-elle. « Il ne nous avait posé aucun problème auparavant, je ne comprends pas. » ajoute t-elle, désespérée.

« Il voulait se venger »

Un mystère éclairci

La direction n'a pas voulu interroger les élèves témoins. « Cela doit être déjà assez difficile pour eux d'avoir vécu tout ça. Pas besoin d'en rajouter. » déclare t-elle.

Cependant, un élève est venu de lui-même nous faire part de son témoignage afin de, selon lui, « défendre son ami ». « Je suis ami avec lui. Je sais ce qu'il s'est passé et pourquoi. » a t-il déclaré au policier. « Il n'est pas méchant, et je ne pense pas que ce soit lui qui est décidé de faire ça. Sa situation familiale n'est pas stable, surtout son père, qui peut être abusif. » confie le jeune garçon.

« En fait, la prof l'a collé car il n'avait pas rendu un devoir. Il n'a rien dit sur le coup, c'est un élève sage. » confirme t-il. L'élève, voulant à tout prix défendre son ami, a raconté la totalité de l'histoire aux policiers. « Il m'a appelé le soir, en me disant qu'on rigolerait bien aujourd'hui. Mais il n'a pas voulu m'en dire plus. Le lendemain... il m'a montré son couteau et il m'a dit : « je vais me venger pour ce qu'elle a fait, c'est mon père qui m'a dit de faire ça. » J'aurais dû l'en empêcher, mais j'ai promis de ne rien dire. »

« En fait, la prof l'a collé car il n'avait pas rendu un devoir. »

L'élève regrette de ne pas avoir prévenu le personnel plus tôt, endoctriné par la promesse qu'il a faite à son camarade. La police n'a pas voulu se confier sur le déroulement des faits : « L'histoire reste encore vague, nous ne pouvons pas en dire d'avantage. » déclare un policier présent. Affaire à suivre.