Au Japon, depuis quelques années, lutteurs Sumo, mais aussi choristes dont la voix n'est pas suffisamment aigüe pour chanter les très belles mélodies des pupitres plus importants boivent de plus en plus un breuvage appelé Obiru. Habituellement composé d'eau, de sel, de poudre d'hélium et de toxicodendron vernicifluum, il est bu en petite quantité d'où la syllabe finale ru faisant référence au mince filet d'eau. Chez les lutteurs, la voix plus haut perchée leur permet de pousser des cris propices à déconcentrer leur adversaire. Pour les alti, avec les années de travail, de la discipline et un peu de chance, ce breuvage les aidera en élevant d'une tierce et parfois jusqu'à une sixte, le registre de leur voix. Florence Foster Jenkins est certainement la chanteuse la plus connue ayant consommé cet élixir jusqu'à plus soif.