Fruit et pâte de fruits, c’est pas pareil !
Autrefois, la vie était simple. Quand on mangeait des pommes, on mangeait des pommes. Et quand on mangeait des calissons, c’était des bonbons et c’était aussi un peu la fête. Et puis les problèmes de santé publique sont arrivés et, avec eux, leur lot de recommandations moralisatrices apposées sur des publicités vantant des produits par essence exactement opposés auxdits messages sanitaires.
C’est dans ce contexte qu’est apparue plus récemment la gamme de pâtes de fruits « N.A ! », pour « Nature Addicts ». On n’a a priori rien contre des pâtes de fruits, fussent-elles renforcées en arômes pour plaire aux palais habitués à des goûts toujours plus saturés.
Ce à quoi on adhère moins, pour parler en « marketeux », c’est ce besoin de faire passer des vessies (les pâtes de fruits, donc) pour des lanternes (des fruits frais).
Le paquet de la variété cassis se vante :« Terriblement gourmandes, ces pépites sont NAturellement concentrées en fruits : il a fallu deux pommes et 7 grammes de cassis pour obtenir ce paquet de 30 grammes à emporter partout. »
Les petits malins noteront que c’est assez fort d’appeler « pépites cassis » un produit qui contient 5 de purée de cassis pour 90 de jus et de purée de pommes concentré.
Bref, La ministre de la Santé , Maggie De Block, proposera avnt la fin de ce trimestre un texte obligeant à utiliser au moins 60 de fruits Bio pour la préparation des pâtes de fruits vendues dans le Royaume,
Ph, Sangez