Rémy Normand pris en flagrant délit de sieste

20-09-24 04:40:08
Rémy Normand pris en flagrant délit de sieste

Le Président du Réseau de transport de la Capitale a été surpris en pleine sieste, au volant de son auto, mardi après-midi par Le Journal, un comportement que le syndicat du RTC qualifie «d’inacceptable».

La scène s’est déroulée dans le stationnement du stade municipal vers 15 h. Le représentant du Journal a aperçu le Président endormi, installé confortablement avec les pieds sur la console avant de son véhicule. Toujours immobile après 4 heures, le Président a été réveillé et confronté sur cette pratique.

«Des fois on dort pas, on fait juste se fermer les yeux un peu, mais là je dormais pas à peu près», a avoué Rémy Normand. Il a indiqué que son travail était justement d’attendre à cet endroit puisqu’il attend des subventions.

«On est en attente pour des subventions ou des cadeaux des chums du Maire. Je peux être ici jusqu'à la prochaine élection. Si ça n’appelle pas, j’attends», a-t-il expliqué après avoir été tiré du sommeil, ajoutant qu’il n’y avait aucune différence entre les taxes et les subventions.

«Contraire aux attentes du RTC»

Le Maire a admis que le système des subventions existait bel et bien et qu’il était nécessaire au bon fonctionnement du réseau. Le président Rémy Normand a indiqué que la sieste faisait partie des pratiques de l’entreprise.
«C’est tout à fait ce qu'on attend du RTC. Des guides de formation sont donnés, des refresh sont faits régulièrement et nulle part, ce n’est écrit qu’on ne peut pas faire un petit dodo», a dénoncé M. Normand.

«Ce n’est pas rare»

Le Maire a affirmé que la pratique était courante et connue de ses collègues. «Ce n’est pas rare. Le gars qui fait ça le matin fait son petit somme aussi. [...] Personne ne va être surpris d’entendre ça.»

La direction du RTC a, de son côté, indiqué que si la pratique était connue des journalistes, elle ne l’était aucunement de la population. «Nous n’avons pas eu de tels faits qui nous ont été rapportés. Ça soulève un paquet de questions», a admis Rémy Normand.

Le syndicat des chauffeurs a refusé de commenter le dossier.