Dernière minute : François Hollande sera candidat à l'élection présidentielle
15-11-24 02:52:29
La nouvelle a pris tout le monde de court. Seuls Gaspard Gantzer et Gaston Chombier (le balayeur de l'Elysée ayant pu consulter un projet de discours dans la poubelle) étaient au courant.
"Homme providentiel"... "Un cador, une bête de concours"... "Tendu comme un string taille 36 sur Laurence Boccolini" : les tenors socialistes y sont depuis tous allés de leur compliment, tandis que Jean-Christophe Cambadélis et Julien Dray étaient aperçus, poings américains bien visibles, en train d'entrer dans la permanence de Benoit Hamon pour "négocier son retrait paisible ou lui exploser la tronche".
La communication est également bien rodée :
- le slogan "le Changement, c'est presque maintenant si c'est possible" permettant, le temps étant compté, de recycler les affiches de la campagne précédente.
- une promesse centrale donnant une grande lisibilité politique au programme : l'inversion de la dérivée seconde de la moyenne gaussienne de la courbe à demi-vie du chômage pondérée de la progression de la racine carrée du spread euro/dollar.
- une punch line qui marque : "Mon ennemi, c'est mon ennemi".
Immédiatement testé dans le Rolling IFOP, l'actuel locataire de l'Elysée ne peut que progresser : il est en effet crédité de 0 d'intention de vote avec 98 de taux de certitude.
