Le vendredi 13 ne serait pas un mythe

Une étude récente menée par le Département de sociologie de l'Université Harvard mène à des conclusions plutôt surprenantes aux yeux des chercheurs, en lien avec ce qui était considéré jusqu'ici comme une banale superstition.

En effet, une équipe menée par le professeur William Julius Wilson étudie depuis une vingtaine d'années les corrélations entre des événements dramatiques et les dates auxquelles ils sont survenus. Les résultats de l'étude, publiée aujourd'hui dans le Journal of Sociological Research, démontrent que 22 des accidents avec conséquences graves recensés au cours des 20 dernières se sont déroulé lors d'un vendredi 13, alors qu'il n'y qu'un (ou deux) vendredi 13 à chaque année, prouvant une réelle surreprésentation de la date mal aimée.

"Nous sommes surpris et nous nous expliquons mal les résultats de notre recherche, mais il faut se rendre à l'évidence", précise le professeur Wilson. En ce sens, l'équipe se penchera maintenant sur les raisons expliquant leurs conclusions. "Nous sommes dans le néant; on part de zéro", mentionne-t-il. Une des pistes qui sera d'abord étudiée sera le lien possible entre le stress créé chez les gens superstitieux qui pourrait occasionner suffisamment de stress pour réduire leur vigilance et, ainsi, accroitre le risque d'accidents.

Le département se donne quelques années afin d'étudier la question.

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