Après s’être fait traiter de « salaud », « incompétent », « insensible » et même « imbécile » de la part de Mexicains, le président des États-Unis Donald Trump voulait donner une leçon à ses assaillants en leur larguant une bombe nucléaire.
« Je n’avais aucun autre choix. Il fallait que j’agisse pour que ces voleurs d’emplois apprennent à me respecter. Je suis quand même le président des États-Unis, la plus grande puissance mondiale. »
Ce sont ces mots violents et cruels que Donald Trump a prononcés lors de sa conférence de presse à la Maison-Blanche hier, le 10 avril. Il a aussi évoqué le fait que plusieurs personnes influentes remettaient en question ces décisions présidentielles et que si cela persistait, elles allaient toutes connaître le même sort.
Mike Pence, vice-président des États-Unis, a appuyé son chef. Il disait que personne ne pouvait dénigrer le président de cette façon et que la violence était la meilleure solution pour régler ce conflit. Il va sans aucun doute, selon ces deux dirigeants, que les Mexicains seront bientôt retirés de l’ALENA à cause de leur manque de respect.
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a commenté l’événement. Il est en désaccord avec les méthodes employées par Donald Trump, mais soutient le fait que le peuple mexicain a manqué de ménagement dans ses propos. C’est pourquoi il est en accord avec le retrait du Mexique dans l’Accord de libre-échange nord-américain.
Cette attaque sournoise laisse donc la population mondiale en état de crainte et d’exaltation. Néanmoins, il semble avoir de l’espoir pour les Mexicains, puisqu’un groupe commence à se rassemble pour les aider et s’opposer aux idéologies de Trump. Il reste donc un peu de foi en l’humanité.