Un enfant sur vingt dépendant de la marijuana dès septembre 2017

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Un enfant sur vingt dépendant de la marijuana dès septembre 2017

Santé
Un enfant sur vingt dépendant de la marijuana dès septembre 2017

[Laurenzo&Kae], 13 avril 2017

Le diagnostic est tombé : l’ordre des médecins du Québec confirme que les médicaments actuels contre le trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) seront remplacés par une dose quotidienne de marijuana dès septembre 2017.

Les médecins sont unanimes : le syndrome du TDAH chez les jeunes est apaisé par des médicaments manifestement inefficaces qui nuisent au développement de l’enfant, entre autres par ses nombreux effets secondaires. Quel parent voudrait voir son enfant perdre l’appétit et avoir des troubles du sommeil?
« Avec une seule dose de 15 mg de marijuana par jour, l’enfant se sentira beaucoup plus apte à se concentrer pendant ses cours. Il éprouvera un calme et un bien-être mental que des comprimés comme le Concerta ne peuvent lui apporter avec certitude. La « bougeotte » de votre enfant sera assurément contrôlée et vous pourrez enfin avoir un peu de temps de repos. », assura madame Annick Vincent, psychiatre spécialiste du TDAH.
Lors de la conférence de presse sur le projet, le ministre de la Santé Gaétan Barrette a voulu rassurer la population en prenant la parole : « Nous savons que nous avons à faire à des parents suspicieux et nous tenons à vous assurer que des dizaines d’expérimentations ont été réalisées et elles se sont toutes avérées plus que positives ». M. Barrette était accompagné de la Dre Marie-Ève Morin, spécialiste en toxicomanie, qui tena à ajouter : « La dose administrée pourrait certes occasionner certains problèmes de santé à long terme, mais nous vous assurons que ce ne sera rien de bien majeur. »
En terminant, notons que le ministre Barrette assure aussi à tous les parents d’un enfant souffrant de TDAH que ce dernier sera suivi de près par un médecin. « Nous mobiliserons tout notre personnel médical à ces fins. Nous demandons par le fait même au reste de la population d’être conciliants et de bien vouloir éviter les urgences pour ne pas encombrer inutilement les corridors des hôpitaux. Nos médecins se font déjà assez rares comme cela. », ajouta-t-il.