Inscrits, ils ont voté aux primaires. Mais le jour du premier tour, 15 pourcent d'électeurs ont découvert leur radiation des listes sans raison dans certaines villes. Les tribunaux ont été pris d'assaut dans de grandes villes. Une colère qui s'exprime sur les réseaux sociaux. Si ces chiffres représentent une estimation approximative, relevée par des personnes de terrain, de nombreuses villes ont fait savoir qu'il y avait eut des radiations massives d'électeurs, en raison de soit disant bug informatique, et irrégularité dans les changements d'adresse. Ce qui est étonnant, c'est que nombre d'électeurs, ont pu voter aux primaires, puis ont été radiés sans être prévenus. C'est en se présentant dimanche matin aux urnes, qu'ils ont découvert qu'ils ne pourraient pas voter. Un droit fondamental dont ils ont été privés, sans possibilité matérielle de recours, quand on connait la lenteur des tribunaux, tant ils manquent de moyens.
Si on additionne le nombre de radiations dans chaque ville concernée, on pourrait chiffrer cela en million de voix! Ce qui ferait une incroyable différence entre les candidats, quand on sait que environ 400 000 voix séparent le duo de tête, que certains candidats ne seront pas remboursés de leurs dépenses par ce qu'il leur manque quelques milliers de voix.....
D'autres irrégularités ont été relevées dans la distribution des professions de foi. Des enveloppes incomplètes, ne contenant que les programmes d'un seul courant politique, ou contenant des enveloppes déjà remplies d'un bulletin macron ou fillon.
Ce site duquel j'écris, reste un moyen de liberté d'expression que j'utilise pour diffuser mon opinion, en l'absence de relai des grands médias. Ils semblent pour le moment, ignorer (volontairement ou pas) l'incroyable cafouillage des élections, inédit dans l'histoire de la Ve Republique.
Sans tomber dans le complotisme, il suffit de tendre l'oreille sur les réseaux sociaux, pour voir que des voix s'élèvent contre ce qu'il se passe. C'est une réalité: des témoignages d'électeurs faisant la queue devant des tribunaux pendant des heures, et d'autres découragés d'avance de devoir passer leur dimanche à prouver aux institutions qu'ils existent. Ce qu'il reste à confirmer, ce sont les chiffres. Evidemment, si les pouvoirs publics ne se penchent pas sur la question, il n'y aura aucune statistique. A première vue, au regard du nombre de personnes concernées, l'Etat n'aurait aucun intérêt à reconnaître sa responsabilité, puisque cela pourrait conduire au mieux à une indignation générale, au pire une annulation du scrutin. De toute façon, la confiance dans le pouvoir politique et les médias acquis à sa cause, semble perdue.