Partie voter le nez pincé, elle souffre d’un malaise derrière l’isoloir.

14-11-24 04:12:11
Partie voter le nez pincé, elle souffre d’un malaise derrière l’isoloir.

Plusieurs électeurs français ont du se pincer le nez le 7 mai dernier pour faire barrage à la candidate du Front National Marine LePen. Or, cette expression à pris un sens plus littéral pour Madeleine LeRoi, de Saint-Étienne. La dame de 55 ans du département de Loire a perdu conscience derrière l’isoloir où elle était allée placer son carton de vote. « J’avais voté pour François Fillon au premier tour et je n’avais aucune envie d’appuyer Emmanuel Macron, or je me suis résignée à aller voter à la toute dernière minute de peur que trop de gens s’abstiennent comme moi et que Marine LePen nous surprenne tous en soirée. »

Mme. LeRoi raconte avoir eu une sensation bizarre à l’approche du bureau de vote. « Je sais très bien que ‘’se pincer le nez’’ n’est qu’une expression mais une odeur nauséabonde et incommodante émanait de l’entrée du bâtiment et je me suis littéralement pincé le nez pour y entrer, raconte-t-elle, j’ai du retenir mon souffle trop longtemps et je me suis évanouie sur la table. »

Cachée derrière l’isoloir, il aura fallu quelques minutes pour qu’une bénévole prenne conscience de l’état de Mme. LeRoi et appelle les urgences. Heureusement, la dame devrait s’en tirer sans séquelles.

Violent choc nerveux

La quinquagénaire demeure à ce jour hospitalisée en raison d’un choc nerveux. Le docteur Romain Durant interrogé à la sortie de l’Hôpital de la Charité nous indique que sa patiente, d’abord incommodée par l’odeur de corruption, de recul des acquis sociaux et de trafic d’influence qui régnait en ce jour d’élection, est désormais sous le choc depuis l’annonce du résultat de la présidentielle. Elle croyait être soulagée du résultat, mais depuis elle ne fait plus que répéter « À qui ai-je donné le pouvoir? »

Selon le psychanalyste Léonard Duvernay que nous avons interrogé sur la question, Mme. Madeleine LeRoi souffrirait apparemment de dicandidatumalusphobie, une affection reconnue par l’OMS comme étant pandémique depuis le début de 2016 et qui se caractérise par une phobie aiguë de se retrouver enfermé dans une élection avec seulement deux très mauvais candidats. Plus de 16 000 cas auraient été rapportés aux États-Unis en 2016 et on recense déjà plus de 320 cas en France selon les données provisoires rendues disponibles par le Ministère des Affaires sociales et de la Santé.