Jean-François Langlais ouvertement gai : Des milliers de femmes pleurent leurs pertes.

07-10-24 12:48:52
Jean-François Langlais ouvertement gai :  Des milliers de femmes pleurent leurs pertes.

20 mai 2017
C'est aujourd'hui à Trois-Rivières que le plus bel homme du Québec à lever le voile sur les spéculations. En effet, Jean-François Langlais est maintenant ouvertement gai et participer à la marche contre l'homophobie. Des milliers de femmes pleurent leurs pertes.

« Les hommes gays et les femmes hétéro partagent souvent des secrets intimes qu'ils ne partagent avec personne d'autre » selon un témoignage recueilli par un homosexuel, « Mais avec Jean-François, c'est pas pareil...» . Plus souvent qu'autrement, cela constitue une amitié peu anodine. Seulement, force est de constater qu'il s'agit plutôt d'un amour conciliant et inconditionnel dissimulé sous un masque protecteur.

De nombreuses femmes raffolent de la compagnie de mr Langlais et affirment partager la même sensibilité que lui. Voici quelques témoignages :

Mathilde, par exemple, se sent intellectuellement en phase avec Jean-François, sans ne l'avoir jamais rencontré: « C'est le seul homme avec qui je vais voir des ballets de danse contemporaine et des films d'auteur japonais ! Il aime Barthes, Claudel et Mallarmé. C'est un esthète. Rien à voir avec les hétéros machos avec qui on ne peut parler de rien. Enfin, je crois... »

« Au travail, dans la rue et dans la vie de tous les jours, tout le monde sait maintenant que Jean-François est homosexuel. Je préfère imaginer que je lui sers de couverture en l'accompagnant aux dîners organisés par ses collègues. Aux yeux de tous, je suis sa ?fiancée?, et ça suffit à mon bonheur. » dit Constance.

« Je suis tombée trois fois amoureuse de Jean-François durant le parcours de la marche contre l'homophobie. Et chaque fois, j'étais sûre d'être celle qui allait lui "révéler" son hétérosexualité. Je me heurtais à un mur, mais je m'escrimais », raconte Marianne.

« Quel bonheur d'avoir une relation intime avec un homme sans qu'il soit question de sexe. » réplique Juliette en pleurant.

Tels sont les réponses des femmes interrogées. Cependant, selon la psychanalyste Elsa Cavat, tout n'est pas si simple : « Celles qui soutiennent qu'il n'y a pas d'ambiguïté, aucun désir physique dans ces amitiés se trompent. Il y a toujours du désir. Mais les femmes se raccrochent à cette idée ; ça les rassure.» affirme-t-elle.

Elle continue de préciser que « c'est se débrouiller pour maintenir la relation impossible et s'exposer à la frustration. C'est adopter une approche conjuratoire de l'homme, s'en approcher tout en se protégeant d'une relation amoureuse réelle? Ce qui est fondamental chez elles, c'est la peur du désir masculin, explique Elsa Cayat. Elles voient le désir sexuel de l'homme comme un abus, une véritable violence, alors que, derrière, il y a de l'amour. Cette peur d'être salie par le désir de l'autre, cette peur que ?ça-lie?, tient à une histoire, à des relations qui se sont mal passées au moment de l'œdipe, à une relation ?incestueuse? fantasmée avec le père. Ce qui a été mal géré du côté du père l'est également du côté de la fille. »

Alors, relations amoureuses ou relations amicales extraordinaires, telle est la question!