Le parlement viens de voter une nouvelle loi qui vient compléter une série de mesures visant à augmenter les recettes de l'état. Cette grande réforme comprend plusieurs volet comme la réglementation routière, les taxes et accises ainsi que des économies dans divers services public.
Attendue de longue date par les représentants de la fédération des entreprises belges et par les syndicats de police , elle a pour ambition d'impacter favorablement l'économie en répondant à l'attente des grands industriels pour limiter l'impact économique de certaines règlementations, notamment en ce qui concerne le code de la route ainsi que d'alléger le travail de répression de la police en matière d'infractions de roulage jugé inefficace par l' IBSR.
Ces mesures sont d'ailleurs en phase test depuis quelques mois, les plus perspicaces d'entres vous on peut être déjà pu s'en rendre compte. En effet, nous pouvons tous constater de moins en moins de contrôles d'alcoolémie et de dépistage de drogue sur les routes belges. Ils s'agit en réalité d'un test à l'échelle nationale réalisé par la police belge en partenariat avec l'IBSR ayant pour but de constater l'impact réel de la conduite sous influence sur la sécurité routière ainsi que l'évolution du comportement de l'usager en l'absence de contrôles de dépistage et donc de juger de l'efficacité et de l'utilité de ce type de répression.
Les résultats probants de cette étude montrent une nette amélioration des chiffres en ce qui concerne le nombre d'infractions constatées ainsi qu'une diminution notable de l'absentéisme au travail comme cela avait été prédit par la fédération des entreprises belges suite aux enquêtes menées auprès de leurs salariés.
Après un démarrage timide avec la suppression de l'infractions de conduite sous influence pour les cyclistes et autres usagés faibles de la route, le gouvernement embraye avec le vote ce lundi d'une loi qui modifie les règles d'obtention du permis de conduire visant à alléger le travail de la police et de la justice ainsi qu'à limiter les conséquences économiques d'un trop grand nombre de retraits de permis sur les secteurs de l'industrie.
Le permis à influence relative (rapidement détourné en permis éthylique par les internautes) sera d'application dés le premier Janvier 2019. Il prévoit le passage par la case éthylotest avant l'épreuve théorique ainsi qu'avant l'épreuve de conduite en ville. Le résultat de ce dépistage servira d'étalon pour déterminer votre "taux d'alcoolémie relatif ". Ce taux est représentatif de la capacité du candidat conducteur a maitriser l'ensemble des compétences requises pour la conduite d'un véhicule au taux relatif mesuré. Le conducteur ayant prouvé son aptitude à la conduite dans ses conditions via la réussite des examens se verra donc remettre un permis à influence relative comportant le taux relevé lors des examens lui permettant de circuler légalement jusqu'à ce taux avec une tolérance de 0.2gr/l supplémentaire. Le candidat conducteur sera libre de choisir lui même le taux relatif avec lequel il souhaite se soumettre aux épreuves de conduites avec un maximum de 1.3 gr/l pour les personnes de moins de 50 kg et 1.5 gr/l au delà, à cet égard, trois essais lui seront accorder 45 min avant le début des épreuves. Cette nouvelle réglementation concernera uniquement les permis obtenus après le premier janvier 2019 et sera d'application sur les permis A, B, C, D ainsi que les extension remorque +E. Des mesures similaires sont à l'étude concernant la conduite sous l'influence de marijuana dans l'optique d'une éventuelle évolution de la législation sur cette drogue douce. Selon l'ensemble des parlementaires interrogés, une législation concernant les autres drogues, médicaments et dérivés n'est pas envisagée et ne le sera pas.
Xavier Quargarder