Pour faire face à un risque de pollution qui durait depuis plusieurs jours en région parisienne et d'un dépassement du seuil d'alerte aux particules fines, Jean-Paul Huchon, le président du conseil régional et du Syndicat des Transports d'Ile-de-France (STIF) et Philippe Martin, le ministre de l'Ecologie, avaient décidé que les transports en commun seraient gratuits en Ile-de-France, dès le lendemain et durant tout le week-end. Bénédicte Tilloy, directrice de SNCF Transilien, avait alors assuré que tout serait mis en oeuvre pour assurer cette gratuité dans les transports. "Nous avons ouvert l'accès à l'ensemble du réseau, mis en oeuvre l'information de la gratuité sur l'ensemble des supports d'information" avait déclaré Bénédicte Tilloy. "Tous les personnels de contrôle vont être mobilisés pour l'information des voyageurs. L'offre sera également renforcée durant le week-end".
La gratuité des transports en commun avait ensuite été maintenue en Ile-de-France, le lundi 17 juillet , au moment de la mise en place de la circulation alternée pour les voitures, à Paris et dans sa petite couronne.
Les agents et les matériels ont alors été mobilisés au maximum des capacités. Transilien a doublé tout au long de la journée la capacité d’environ 400 trains, et a proposé près de 400 000 places supplémentaires.