Fin du projet de recherche scientifique à l'ESP

09-10-24 10:26:13
Fin du projet de recherche scientifique à l'ESP

L'ambitieux projet de recherche scientifique multidisciplinaire de l'ESP touche à sa fin. C'est ce qu'a annoncée ce soir dans un communiqué de presse le cabinet de relations publiques de l'école (Amina), sans en dire davantage sur les raisons d'un tel arrêt. Décryptage.

La triste nouvelle a provoqué un vif émoi au sein de la communauté scientifique ainsi que chez certains amateurs et étudiants de psychologie. Toutefois, pour qui aurait suivi de près durant les derniers mois les activités du centre de recherche, un tel revers n'a rien de surprenant.

En effet, et malgré tous les efforts de l'école pour les maintenir secrets, les tensions entre L'ESP et son principal collaborateur, le CNRS ( Centre national de la recherche scientifique) n'ont cessé d'augmenter, poussant les deux partenaires au bord de la crise.

"C'est juste pas professionnel, a déclaré S.Lenoir, directeur de recherches au CNRS, il est extrêmement fâcheux qu'une collaboration si étroite et à un tel niveau scientifique prenne fin pour des vétilles, mais les conséquences d'un tel laisser-aller auraient été bien plus fâcheuse si nous n'avions décidé de rompre nos liens avec le centre en question ".

D.Lefebvre, ingénieur informatique au CNRS, nous explique : "C'est du jamais vu depuis les grandes peurs du passage informatique à l'an 2000. Le décalage horaire entre nos systèmes informatiques respectifs devenait trop grand pour être maintenu plus longtemps. A ce stade-là, ce n'est plus simplement l'ensemble des donnés scientifiques du plus grand établissement de recherche scientifique en France qui se trouve en danger, mais également, comme nos ordinateurs sont connectés, l'ensemble des système bancaire, de l'état, des forces de l'ordre, de l'armée ou encore des centrales nucléaires qui risquent de bugger. C'est à la limite de la déclaration de guerre"
S'agissant des causes d'un tel décalage horaire, D.Lefebre avoue ne pas avoir la moindre hypothèse à ce sujet.

Notre envoyé spécial à Casablanca s'est rendu sur place et semble avoir trouvé, plus facilement qu'on ne croyait, la solution du mystère.
De fait, une fois sur les lieux, notre envoyé spécial a eu de la peine à recueillir une quelconque déclaration étant donné que tout le personnel était en état d'alerte maximale, toute leur énergie étant consacré à calmer la colère de la directrice. Toutefois, par chance, en cherchant les toilettes, notre journaliste est tombé sur l'informaticien de l'école, qui après quelque hésitation accepta de parler dans un borborygme assez confus que nous traduisons ci-après :

"Le problème était inévitable, et l'explosion de la crise était simple question de temps. Ce n'est pas faute de professionnalisme que le décalage horaire se creusait bizarrement chaque jour davantage lors même qu'il devait être fixé à 60 minutes. La chose est que, chaque matin, à l'école, nous reculons l'horloge de notre système à 9h immédiatement après l'arrivé de la directrice. Ceux venus avant elle étant en avance, tandis que tout ceux qui arrivent après elle, sont bien évidemment en retard. Vous comprenez qu'à force d'accumuler ce retard, jour après jour, le système allait forcément finir un jour ou l'autre par péter !"

Ainsi nous tenions notre réponse. Et quant à la question de savoir si le projet de délocalisation de l'école avait un quelconque rapport avec l'incident, nous n'avons simplement pas pu la poser à la directrice décidément hors d'elle-même !