Le fléau des travailleuses du sexe de l'Est européen

07-10-24 04:24:11
Le fléau des travailleuses du sexe de l'Est européen

Plus de 15 000 personnes se prostituent en Belgique. L'Allemagne en compte 20.000 de plus. Pour la plupart, des femmes issues des pays de l'Est et des pays d'Afrique centrale.
80 des hommes français en partance pour ces pays européens se déplacent pour ces services peu exonéreux lors d'un week-end entre amis.

Certains sont mariés, d'autres seuls. Mais tous oublient un détail de taille :

La plupart des maladies sexuellement transmissibles (MST communes, hépatite, chlamydia, syphilis, sida, herpès génital...), sont importées en France par les travailleuses du sexe allemandes et belges.

Les bordels, vitrines, saunas, maisons closes et autres clubs de striptease, ne font passer aucun test de dépistage régulier à leurs employées.
Les accidents de préservatifs craqués ou perdus sont nombreux, sans compter ceux qui décident délibérément de ne pas se protéger.

Entre alcool et drogue, que les filles consomment pour tenir, «tout est fait pour qu’on soit fatiguées»: pas de lit individuel, «on dort par roulement», «des microsommeils» interrompus par les clients qui «viennent nuit et jour» --jusqu’à «26 clients par jour. Certains viennent dans la chambre à plusieurs. Une fois, je me suis retrouvée avec une infection du vagin, celui-ci purulait, je souffrais terriblement, l'odeur était épouvantable, et le patron m'a forcé à continuer à travailler pendant des jours. Ça rebute même pas certains clients d'origine maghrébines pour la plupart ! Les copines c'est pareil. On a souvent des infections avec les clients qui ne se protègent pas ou ceux qui ont des rapports bisexuels. J'ai connu beaucoup de filles qui travaillaient avec le VIH sans que personne ne les arrête. C'est assez connu ici et en Allemagne. Mais personne ne dit rien, c'est un sujet assez tabous et les patrons ne veulent pas perdre d'argent en virant des jolies filles. Sida ou pas sida.», se souvient Carole (pour des raisons d'anonymat, le nom a été changé), employée du très célèbre "Dédé La Saumure".


Depuis le 13 avril 2016, face à ce fléau, Médecins du monde décide d'aider la France en adoptant une nouvelle loi « visant à renforcer la lutte contre le système prostitutionnel en Europe" afin de lutter efficacement contre cette contagion de maladies sexuellement transmissibles dont les jeunes français sont acteurs et victimes.