La célèbre planète à anneaux du système solaire était déjà une mine de recherche pour les scientifiques du monde entier, mais cette nouvelle découverte a définitivement fait basculer le doute concernant l’existence d'une vie hors de notre planète en en faisant une certitude. C'est sur l'une des lunes naturelles de Saturne, nommée Encelade, que le plus récent engin spatial d'exploration du système solaire «Vernes» a décelé la présence d'une vie organique complexe.
"Encelade est une lune recouverte d'une épaisse couche de glace, mais en dessous de cette apparente froideur se cache un monde dynamique et bien vivant" explique l'équipe d'analyse des données du vaisseau Vernes. En effet un gigantesque océan souterrain avait déjà été théorisé puis confirmé par les scientifiques et les données de la sonde spatiale Cassini il y a plusieurs années, en même temps que la présence d'une activité volcanique (on parle de chimiosynthèse) océanique. Les conditions pour le développement de la vie étaient alors déjà clairement identifiées dans cette lune de Saturne.
Mais voilà que les nouvelles analyses des scientifiques de la NASA et de l'ESA (l'agence spatiale européenne) sur la mission Vernes révèlent la présence d'une vie dite "complexe". En survolant un geyser du pole sud d'Encelade et en procédant à l'examen par spectrographie des composés chimiques de ce geyser ainsi que de la matière à la surface (la "faille") de la lune, des molécules carboniques ont d'abord été rapporté en provenance du geyser, puis une quantité anormale de composés organiques organisés ont été décelé provenant de la faille. L'équipe chargée de la supervision de la mission Vernes explique qu'ils ont immédiatement tourné toute leur attention sur cette anomalie pour la tirer au clair. C'est alors que l'engin embarqué du vaisseau Vernes, un mini sous-marin embarqué appelé «HansBreaker» a été utilisé pour explorer l'océan souterrain d'Encelade. "Une fois atterri sur la lune il fora la glace au niveau de la faille pour se frayer un passage jusqu'aux niveaux inférieurs de ce monde jusqu'alors inconnu", détail O. Lidenbrock, directeur scientifique du module HansBreaker.
Lorsque le module fut totalement immergé dans l'océan il procéda à un balayage infrarouge de toute la région dans laquelle il se situait, et c'est alors que plusieurs formes gigantesques au nombre de trois sur le clicher de la NASA, ont été identifié comme ayant une signature thermique propre à celle d'organismes vivants aquatiques probables dans ce type d'environnements. Les "formes" ensuite analysés par plusieurs scientifiques et exobiologistes de la mission se sont relevés ressembler à ce que l'on peut le plus rapprocher des baleines de la Terre, notamment de part leur taille ainsi que leur forme allongée et massive.
L'équipe à l'origine de la découverte a décidé de baptiser cette nouvelle "espèce" (extraterrestre) sous le nom de « Whaliens ». Cette découverte bouleverse beaucoup de préjugés et de débats quant à la présence de la vie dans l'Univers, et beaucoup de milieux scientifiques, tout comme sociaux, sont en pleins cœurs d'une profonde révolution, dont les horizons se devinent incertains...