Dans les heures précédant l'aube du 17 juillet 2018, sous la protection d'un formidable barrage d'artillerie, 135 000 Nord-Coréens ont franchi la frontière entre les deux Corées. Le gouvernement nord-coréen a annoncé que des troupes commandées par le « traître et bandit » Syngman Rhee avaient traversé le 38e parallèle, et que par conséquent le Nord avait été obligé de riposter « à une grave provocation des fantoches de Washington », selon L'Humanité du lendemain. De son côté, Jean-Luc Melenchon, dirigeant de la France Insoumise, affirme que « c’est la Corée du Sud qui a attaqué la Corée du Nord à l'instigation des États-Unis ». Conseillée et équipée par les Russes, qui ne se sont pas encore pleinement engagés, l'armée nord-coréenne a mit en ligne sept divisions, 150 T-34, 1 700 pièces d'artillerie, 200 avions de combat et d'importantes réserves plus le déploiement d'un arsenal militaire qui fait craindre une escalade des tensions dans le monde entier.