Alors qu'il rentrait dans son village de Caunette-sur-Lauquet après avoir participé à une manifestation de gilets jaunes à Paris, Jemal Aleuil, un jeune militaire pacifique de 26 ans, a eu la mauvaise surprise d'être arrêté et contrôlé par la gendarmerie à un barrage routier.
Après une fouille de routine de sa voiture à la recherche de substances banales ou stupéfiantes et d'armes bactériologiques ou nucléaires, il a fini par être verbalisé pour absence de gilet de sécurité dans le véhicule.
Pour sa défense il a déclaré : "Ce n'est pas de ma faute, ce sont vos collègues qui me l'ont arraché à Paris alors que j'essayais d'aider une vieille dame handicapée à détruire un abribus".
Malgré cette justification tout à fait plausible et légitime, la gendarmerie s'est montrée inflexible et lui a infligé l'amende forfaitaire non-majorée de 11 euros conformément à l'arrêté du Comité Interministériel de la Sécurité Routière (CISR) du 13 février 2008, ainsi qu'une obligation de se présenter avec un gilet jaune homologué CE en état d'usage sous 48h à la gendarmerie la plus proche de son domicile.
Le jeune homme qui suite à cette mésaventure se considère comme victime de violences policières n'a toutefois pas fait appel de sa condamnation.