Passée à tabac dans le centre de Lille, elle témoigne.

21-09-24 01:01:37
Passée à tabac dans le centre de Lille, elle témoigne.

Le Dimanche 13 janvier dans l'après-midi, plusieurs jeunes adolescentes s'étaient données rendez-vous dans le centre de Lille dans le cadre de ce qui semblait être un réglement de compte. Le lieu de rendez-vous avait été fixé au croisement de la rue Nationale et de la rue Catel Beghin. Il en resulta une scène d'une rare violence, comme peuvent l'attester des vidéos qui ont circulé sur plusieurs réseaux sociaux. Ces vidéos [maintenant introuvables NDLR], montrent un groupe de jeunes filles se ruer chacune leur tour sur une adolescente gisant au sol et s'adonner à des actes d'une agressivité sans précédent. Ces images ont permis de retrouver les agresseuses, elles ont été mises en examens.

L'adolescente passée à tabac, que nous nommerons F., a accepté de nous livrer sa version des faits en exclusivité malgré sa sortie récente de l'hôpital. Elle y a séjournée 2 semaines. Pour cause : 3 côtes fêlées, 14 points de sutures au visage et multiples hématomes sur l'ensemble du corps.

F. avait encore du mal à s'exprimer en raison de sa mâchoire, qui semble-t-il a été déboitée selon ses dires. Son récit, quoique légèrement confus, peint un tableau sévère mais réaliste de l'ambiance qui pèse dans le centre de la capitale du Nord.

On apprend par exemple qu'une fois "la mise à mort" [expression utilisée par F. pour désigner l'agression] lancée, plus rien ne pouvait arrêter le groupe de jeune fille qui était à ses trousses: "Pendant 5 minutes, personne ne semblait vouloir m'aider, j'étais à 1 contre 6, les coups pleuvaient et les passants ne bougeait pas le petit doigt. Certains semblaient même prendre un certain plaisir à regarder". Ce constant est sans appel, la lâcheté des habitants du quartier a presque eu raison de la vie de l'adoslescente.

Mais dans l'ombre surgît la lumière: "A un moment, j'ai entendu une voix lourde et forte venant du ciel ordonner à l'une de mes assaillantes de cesser les coups. Dans la douleur et dans cette perte de lucidité j'ai d'abord pensé que c'était la voix d'Allah. Apparemment ça ne l'était pas puisque mon agresseuse [également de confession musulmane] lui a répondu 'de fermer sa g*****'. La voix vocifera de plus belle et repondit 'Attend j'arrive'. Mon sauveur arrivait : un grand blond d'au moins 1m90 et aux faux airs de Clark Kent s'était présenté. Il était suivi de près par un être majestueux un peu plus petit mais absolument magnifique. Il tenait une espèce de batte. A leur arrivé, le petit groupe s'était dispersé et les jeunes filles s'étaient échappées. Au moins mon calvaire était terminé.

Enfin pas pour tout le monde : Erik est revenu du Mexique et il a récupéré sa chambre, "ce [gros] batard".