D.Tenbousni crée la polémique en bloquant les 3ème année ESP de son Skyblog.

Si l'ESP Casablanca a souvent occupé une place de choix, tant au niveau national qu'international, dans l'esprit des psychologues comme dans celui des simples curieux, et si la prestigieuse école de Psychologie et centre de recherche a réussi à s'imposer depuis quelques années, et contre toute attente, comme une référence incontournable en la matière ( Comme nous n'avons pas manqué d'en parler dans de précédents numéros ) c'est, aujourd'hui, et à la surprise générale, dans la rubrique People que l'école fait parler d'elle !

Il ne s'agit pas cette fois-ci de percée scientifique ni d'avancée technologique, mais bel et bien d'une affaire sensationnelle à l'issue pour le moins incertaine et qui fait vibrer l'école depuis lundi dernier. Reportage.

Voilà bientôt une semaine que les journaux people ne parlent que de lui. Son affaire a fait la une de la presse nationale, et a créé depuis une grosse polémique notamment sur la toile où partisans du premier parti comme du second se jettent à la face arguments et insultes.

Les faits remontent à lundi dernier quand un étudiant aventuré a eu l'imprudence de respirer en contre-rythme de la respiration du professeur. En effet, tandis que M.Tenbousni inspirait l'air dans ses poumons, ledit étudiant, dont on taira ici le nom, était lui déjà, dans l'irrespect le plus total, en phase d'expiration. Ce qui ne manqua pas d'exaspérer M.Tenbousni qui s'y rendit bien compte de la menace qui planait sur lui dans la classe. Ce fut le signe de trop.
On ne le vit plus depuis. Complètement injoignable, personne, ni même ses amis les plus proches ne semblaient avoir de nouvelles de lui. Jusqu'à hier soir.
En effet, dans la soirée du dimanche 1 Décembre, et comme dans un geste calculé, certains commentateurs de l'affaire ont remarqué un petit changement sur le Skyblog personnel de M.Tenbousni. De fait, il semble que l'accès au blog soit désormais bloqué pour les étudiants de 3ème année de l'ESP. Et ce n'est pas tout. Dans un nouvel article publié sur son blog le même soir, intitulé "Ma nouvelle liste d'étudiants que j'aime et que je respecte car je les appelle Monsieur et Madame" on note que la liste, assez longue, ne comportait aucun nom des 25 étudiants de la classe en question. En fin d'article on peut lire ceci "Message envoyé" suivi d'un clin d'oeil significatif.
Message qui aurait pu, s'il était lu et compris, épargner un déplacement inutile à la classe des 3ème année cet après-midi du lundi.
Pour notre part, et eu égard à l'évolution que semble prendre l'affaire, nous avons décidé de contacter le protagoniste de l'histoire. Notre journaliste a été reçu le soir-même, par M.Tenbousni, à son domicile. Nous reproduisons ici l'intégralité, ou presque, de l'échange.

- Journaliste : Bonsoir M.Tenbousni, merci d'avoir accepté de recevoir notre journal. Je dois avouer que ce tabouret trépied est assez confortable.
- M. Tenbousni : Merci à vous. Oui, je l'aime bien ce trépied, il n'est pas de moi, mais la manière de le poser comme ça, c'est moi qui y ai pensé.
- J : Remarquable idée ! Bon, nous savons tous les faits, ils ont depuis été repris par tous les journaux, il serait inutile d'y revenir. La question que je voudrais vous poser est la suivante : Que reprochez-vous exactement à cette classe "maudite" ?
- M.Tenbousni : Ecoutez Monsieur, je suis...et c'est pas pour dire je, mais juste pour que vous sachiez, je suis psychiatre depuis 1986, j'ai travaillé avec l'état comme en libéral, j'ai pu amasser pendant toutes ces années une longue expérience...encore une fois ce n'est pas pour...
- J : Oui, oui, et du coup en ce qui concerne les...
- M.Tenbousni : Ne m'interrompez pas ! Laykhelik
- J : Je voulais juste..
- M.Tenbousni : Laissez-moi parler ! Laissez-moi où je m'en vais...non c'est vous qui vous en irez
- J : ...
- M.Tenbousni : Bon, je disais, je suis également Maître...(Nous ne pourrons, pour des raisons de limite de nombre de caractère retranscrire ici tout le propos de M.Tenbousni, nous passerons directement aux questions suivantes)
- J : Je vois. Ce que vous seriez en train de me dire est que vous ne vous sentez pas apprécié à votre juste valeur ?
- M.Tenbousni : Monsieur...vous vous faites votre boulot, je ne vous dis pas comment faire du journalisme, on est d'accord. Même si j'ai regardé un documentaire sur le journalisme, parce que je m'intéresse à...(Ici encore, nous sommes dans la contrainte de couper une bonne partie de la réponse pour les mêmes raisons d'insuffisance de l'étendue de l'article)...Et moi je fais le mien...Qu'est-ce que vous faites ?
- J : Euh, je note vos propos.
- M.Tenbousni : Regardez-moi ! Regardez-moi quand je parle !
- J : Oui, mais vous comprenez bien, il faut que je prenne note de vos réponses, c'est mon métier vous voyez..
- M.Tenbousni : Je crois que cet entretien est terminé.
-J : Non, mais attendez, on n'a pas encore...
- M.Tenbousni : J'ai dit que cet entretien était terminé. Au revoir Monsieur
- J : ...Hum, bon, est-ce que je peux au moins utiliser les toilettes s'il vous plait ?
- M.Tenbousni : Je suis désolé Monsieur, mais il n'y en a pas.
- J : Vous...vous n'avez pas de toilettes chez vous ?
- M.Tenbousni : Non, je n'en ai pas besoin, de toute façon je ne lâche jamais rien ! Au revoir
- J : Au revoir, merci encore une fois de nous avoir accueilli !

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