Dernier Sondage : ÉLECTIONS MUNICIPALES 2020 - PERPIGNAN - PUJOL RE-ÉLU

30-06-24 11:43:22
Dernier Sondage : ÉLECTIONS MUNICIPALES 2020 - PERPIGNAN - PUJOL RE-ÉLU

ÉLECTIONS MUNICIPALES 2020 – DANS LES COMMUNES DE 100 000 HABITANTS ET PLUS, LES INCERTITUDES D’UN SCRUTIN LOCAL
Enquête Harris Interactive x Epoka réalisée en ligne du 28 janvier au 30 janvier 2020. Échantillon de 603 personnes habitant une commune de 100 000 habitants et plus, issu d’un échantillon de 1 058 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : Sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
À 6 semaines des prochaines élections municipales Harris Interactive et Epoka ont réalisé, en partenariat avec TF1, LCI et RTL, une enquête sur le rapport qu’entretiennent les Français avec leur maire dans les communes de 100 000 habitants et plus. Alors que les élections municipales sont celles qui mobilisent le plus les électeurs après l’élection présidentielle, comment les Français envisagent-ils ces prochaines élections dans leur commune ?

Que faut-il retenir de cette étude ?
Les Français habitant des communes de 100 000 habitants et plus se montrent plutôt mitigés quand il s’agit d’évaluer la qualité de la vie passée ou à venir dans leur commune. Si 1 Français sur 3 considère qu’elle s’est améliorée (42 auprès des jeunes de 18 à 24 ans) au cours des 5 dernières années, 38 estiment qu’elle s’est dégradée et 31 que cela n’a pas changé. Le niveau d’optimisme à l’avenir est également très partagé : 30 estiment que la qualité de vie dans leur commune va s’améliorer (40 des 18-24 ans), 31 que cela va se dégrader et 38 que cela n’évoluera pas. Notons que si les sympathisants Les Républicains estiment en moyenne plus que les autres que la qualité de vie a évolué dans le bon sens au cours des dernières années (44 vs. 30), les sympathisants LREM se montrent particulièrement optimistes pour l’avenir (42 vs. 30).
Pour agir sur cette qualité de vie dans leur commune, et alors même que la participation électorale baisse, le maire et son équipe municipale sont vus comme le premier acteur dont les décisions peuvent avoir des effets importants : 91 estiment que les décisions du maire et de l’équipe municipale ont un effet important sur la vie dans leur commune, et même 44 un effet « très important ». Un pouvoir de décision jugé plus important que celui des petits commerces (78) et des grandes entreprises (76).
À l’heure du bilan, 2 Français sur 3 habitant une commune de 100 000 habitants et plus se montrent satisfaits de l’action de leur municipalité (67), néanmoins, plus de la moitié se déclare favorable à l’élection d’un nouveau maire lors des élections municipales de 2020 (52). La « prime au maire sortant » n’est donc pas automatique. Et pour cause, même parmi ceux qui se déclarent satisfaits de leur maire actuel, 33 penchent tout de même pour l’élection d’un nouveau maire.


Si ce désir de changement est prégnant, il offre des opportunités à plusieurs formations politiques dans les communes de 10 000 habitants, au premier rang desquels Europe Ecologie Les Verts : 45 des habitants de communes de 10 000 habitants et plus inscrits sur les listes électorales déclarent qu’ils pourraient voter pour une liste soutenue par EELV aux prochaines élections municipales, devançant Les Républicains (39), La République en Marche (32) et le Parti socialiste (30). Notons qu’1 Français sur 4 pourrait voter pour le Rassemblement National (26) ou l’UDI (24). Avec un potentiel électoral plus limité viennent ensuite la France Insoumise (19), Debout la France (19), Le NPA et Lutte Ouvrière (15) et enfin le Parti Communiste (14). Rappelons qu’il ne s’agit pas d’intentions de vote mais bien d’attractivité des différentes listes selon leur orientation politique.
Notons que dans la même configuration, à savoir un peu moins de 2 mois avant les élections européennes, aucune liste ne dépassait les 30 de potentiel de vote. Les formations politiques qui semblent avoir élargi leur base d’électeurs potentiels seraient ainsi les listes EELV (45 de potentiel vs. 29 en amont des élections européennes), Les Républicains (39 vs. 29) et le Parti socialiste (30 vs. 19). A l’inverse La République en Marche et le Rassemblement National gardent un potentiel proche ou équivalent (32 vs. 28 pour LREM ; 26 dans les deux cas pour le RN).
Néanmoins si le potentiel de vote pour certaines listes est relativement élevé, la volatilité des électorats est également très forte. Si 1 répondant sur 2 déclare ainsi pouvoir voter pour une liste soutenue par EELV, seul 1 électeur sur 2 (52) se déclare sûr de son choix lorsqu’il s’agit d’émettre une intention de vote. Les électeurs de La République en Marche expriment également un choix assez peu arrêté (60 de sûrs de leur choix). À l’inverse, une grande partie des électorats du Parti socialiste (69), des Républicains (76) et surtout du Rassemblement National (89) semblent davantage cristallisés.
Ce désir de changement, moteur de l’élection d’Emmanuel Macron en 2017 (voire même de François Hollande en 2012), et cette envie de voir apparaitre de nouveaux maires désormais, se retrouvent également dans les évocations spontanées associées à la campagne des élections municipales : « Changement » s’impose devant les termes « proximité », « locales » et « écologie » en ce début de campagne.
Interrogés sur les thématiques qui compteront dans leur choix de vote, les électeurs des communes de 100 000 habitants et plus mettent en avant prioritairement la sécurité des biens et des personnes (41), devant la question des impôts locaux (33) et la préservation de l’environnement (31). La maintien des services publics (27), la propreté (27), le cadre de vie (26), les dépenses de la municipalité (26), la santé (25), ou encore les transports en commun (22) sont également des sujets jugés importants dans ce contexte.
Les différents électorats présentent chacun des motivations de vote différentes. Ainsi les électeurs socialistes mettent particulièrement en avant la place du logement (42), des impôts locaux (37), de la préservation de l’environnement (34) et de la sécurité (34). Les électeurs EELV mettent eux en exergue de manière quasi systématique le sujet de la préservation de l’environnement (70 estiment qu’il s’agit d’un thème important dans leur choix de vote), mais également le cadre de vie (38) et les services publics (36). À droite et au centre le sujet de la sécurité constitue le premier facteur mis en avant : que ce soit pour les électeurs LREM (48), LR (56) et RN (56). Les électeurs LREM y ajoutent également, entre autres, des attentes pour le sujet du développement économique et de l’emploi (28), tandis que les électeurs Républicains et Rassemblement National mettent également en avant les thèmes des dépenses de la municipalité (respectivement 43 et 38) et des impôts locaux (42 et 48).