Elle accueille des réfugiés Ukrainiens, ils l'expulsent de son domicile

10-10-24 04:26:27
Elle accueille des réfugiés Ukrainiens, ils l'expulsent de son domicile

« Je me suis ruinée, j'ai perdu toutes mes économies en 2 mois ».
Un midi devant devant les images du conflit Russo-Ukrainien, Aurélie* prend son téléphone et appelle la mairie de Nîmes. La secrétaire mettra Aurèlie en contact avec le directeur régional de l'application Adopt a Refugee for Free, « J'avais les photos des familles, il y avait des packs avec plusieurs enfants et quand j'ai vu leurs petites bouilles j'ai cédé ... ».

Aurélie habite un 30m2 en centre ville avec son enfant et est infirmière précaire, pas plus de 1500 euros par mois pour des horaires infernales. Toujours est-il qu'après cet appel à la mairie de Nîmes, ce sont une mère et ses 6 enfants qui s'installent dans son appartement. « Les enfants de 10 11 et 13 ans étaient très grands pour leur âge, tous parlaient correctement le français, mais ils mangeaient comme des adultes !!».

Aurélie éclate en sanglots, les dépenses alimentaires sont passées de 150 euros pour elle et sont enfant à 3400 euros pour le mois de mars, « C'était KFC KFC KFC et encore KFC trois fois par jour ! Les enfants commandaient sur Uber Eats avec leurs téléphones que j'avais acheté à chacun d'entre eux, je ne pouvais plus rien leur refuser ... ».

Le mois d'avril eut été encore plus terrible suite à l'arrivée du père des 6 enfants « Il y avait des buckets vides par terre absolument partout, je rentrais du travail tard le soir et je devais faire le ménage pendant que les parents et les enfants regardaient TPMP! ». Le 2 mai Aurélie décide d'aller faire des courses à Aldi avec son enfant pour prendre des denrées alimentaires plus équilibrée après deux mois de fast food intensif, mais à son retour la serrure à été changée.

« Je frappais à la porte de toutes mes forces, j'entendais les rires des enfants à l'intérieur, mon fils pleurait, nous ne savions pas où dormir ma famille a quitté la France et toutes mes économies étaient sous mon coussin pour ne plus que les enfants payent par carte. En m'entendant hurler, un voisin est sorti de chez lui, est venu nous voir et m'a m'a giflé pour lui avoir fait perdre sa partie Fortnite ! »

Baladée de services de maire en bureaux, sa situation n'étant pas prioritaire aux yeux des services sociaux, la décision de justice tombe après 48h d'errements et d'incompréhension , elle ne peut plus regagner son domicile. « Les services sont débordés, il y a des dizaines de milliers de familles qui nous appellent chaque jour pour trouver une famille d'accueil, et il faut faire le tri avec les profiteurs africains qui se font passer pour des réfugiés Ukrainiens » nous concède à demi mots un salarié de la mairie qui a voulu rester anonyme.

Aurélie et son enfant sont désormais à la rue en quête de solutions et d'explications, elle envisage de quitter son emploi et créer un compte Onlyfan pour mieux gagner sa vie.


*Le prénom a été changé