Le discounter néerlandais Action, spécialiste des produits non alimentaires, traverse actuellement une période tumultueuse suite recrutement d'un nouveau collaborateur français, présenté par les autorités sous le nom de Stéphane S. Ce dernier est accusé d'avoir détourné plusieurs dizaines de milliers d'euros avant de prendre la fuite pour l'Espagne. La police l'aurait retrouvé dans un night club nommé "Las Palmeras", situé en périphérie d'Alicante.
Plusieurs témoignages de salariés d'Action ont été recueillis pour éclairer cette affaire. Martine D., une collègue de Stéphane, a notamment déclaré : "Il était toujours en train de boire et de faire des avances à tout le monde. On aurait dû se douter qu'il y avait un problème." De même, Pierre L., un autre salarié, affirme : "Stéphane avait une réputation douteuse. Il était souvent ivre et son comportement laissait à désirer."
La direction du groupe Action s'est pour l'instant refusée à tout commentaire, laissant planer le doute sur les mesures prises pour prévenir ce type d'incident à l'avenir. Pendant ce temps, les autorités françaises et espagnoles sont en train de négocier un accord d'extradition pour ramener Stéphane S. en France afin qu'il réponde de ses actes.
L'affaire soulève des questions sur les processus de recrutement et de contrôle interne au sein d'Action. Alors que l'entreprise continue de se développer en Europe, il semble essentiel qu'elle renforce ses mécanismes de contrôle pour éviter que de tels scandales ne se reproduisent.