Un jeune homme du canton de Saint-Julien-en-Genevois a été condamné ce vendredi à 1 000 euros d'amende avec sursis pour injure et provocation à la violence envers les femmes par le tribunal correctionnel d’Annecy. Il était poursuivi par l’association les Chiennes de garde, le collectif féministe contre le viol, la Fédération nationale solidarité femmes, Femmes solidaires et le Mouvement français pour le planning familial. En cause, certaines paroles qu'il aurait proféré à barbecue « salle de jeu » pour les femmes en désignant la buanderie.
Dans un communiqué de presse, les cinq associations se sont réjouies de cette « remarquable décision de justice ». Me Alain Weber, leur avocat, a également déclaré être satisfait de cette condamnation qui rend justice au « combat de la dignité des êtres humains ». D’autant plus qu’elle crée une « jurisprudence » sur le texte sanctionnant « l'incitation au sexisme ordinaire ». Selon Me Simon Tahar, l’avocat du jeune haut-savoyard, le tribunal a au contraire « permis d'ouvrir la voie large, grave, à la censure humoristique ».