Revirement de 180 degrés des orientations du gouvernement Couillard

17-11-24 09:39:30
Revirement de 180 degrés des orientations du gouvernement Couillard

Le premier ministre Philippe Couillard a annoncé mercredi qu’il engageait le Québec sur la voie d’une réduction extrêmement ambitieuse de ses émissions de gaz à effet de serre au cours des prochaines années. Un geste salué par les groupes environnementaux. Et pour prouver que ces intentions mises de l’avant sont compatibles avec ce qu'il annonce il met fin à tout les projets d’expansion de l’industrie des énergies fossiles auxquels le gouvernement se montrait favorable que ce soit au niveau pétrolier que gazier. Plus aucune construction d'entreprise dont la production est basé sur l'utilisation de produits de source fossile ne sera autorisé au Québec et le démantèlement de celles existantes se fera dans les prochaines années.


De passage à Toronto pour le « Sommet des Amériques sur le climat », le chef libéral a ainsi fait savoir que le Québec adhère au « Protocole d’accord sur le leadership climatique mondial ». Cet instrument prévoit que les signataires s’engagent à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 80 à 95 d’ici 2050, par rapport à 1990.


Un tel engagement doit en théorie permettre de contribuer à limiter le réchauffement climatique à moins de 2 °C d’ici 2100, ce qui est l’objectif officiel de la communauté internationale. À ce jour, 18 États et provinces de neuf pays et de quatre continents l’ont signé, dont l’Ontario et la Californie. Cela représente une population d’environ 130 millions de personnes.


Pour M. Couillard, le Québec est un « leader environnemental reconnu à l’échelle internationale », et ce nouvel engagement « est une autre preuve concrète que les États fédérés jouent un rôle majeur dans notre lutte collective contre les changements climatiques ».