Sa famille ne comprend pas. La jeune Alexia, qui menait pourtant une brillante carrière au sein d'une célèbre chaîne française de fast-food, a tout laissé du jour au lendemain pour rejoindre les rangs de Daesh en Syrie. "Il n'y a pas eu de signe avant-coureur", se lamente sa maman, dans son petit appartement de banlieue parisienne, "elle m'a dit qu'elle allait voir une amie quelque jour dans le Sud, puis plus de nouvelles pendant une semaine. Finalement, on a reçu un email : elle avait rejoint la Syrie et trouvé un mari chez les djihadiste."
La jeune parisienne semblait pourtant mener une existence tout ce qu'il y a de normale. Manager d'un restaurant, elle pratiquait l'équitation, les arts martiaux et était très investie dans la politique de son pays.
D'après l'enquête du ministère de l'intérieur, la jeune fille avait commencé par se radicaliser au sein de groupuscules anti-républicains, avant de se laisser séduire par l'islam extrémiste sur Internet.
Dans son dernier email, les mots d'Alexia glacent le sang : "Wa fiki barakallah bientôt je rentre en France, et alhamdoulillah y'a des kufars qui vont regretter de m'avoir chariée !"