Le mercredi 19 août, le Journal de Montréal publiait sur son site Internet une déclaration du groupe Crypto Québec dans laquelle nous apprenions que plusieurs centaines d'adresses de courriel des gouvernements fédéral et provincial, ainsi que du Parlement fédéral et de l'Armée Canadienne, se trouvaient dans les archives rendue publique du site de rencontres pour mariés Ashley Madison.
En fin de soirée, il fût révélé que parmi les adresses liées au Parlement fédéral se trouve celle de Laureen Harper, la femme du premier ministre canadien Stephen Harper. En plus de son nom complet et son adresse de courriel, l'archive contient le numéro complet de la carte de crédit de Madame Harper, ainsi que son profil complet, incluant ses préférences intimes personnelles et celles recherchées chez «un ou une autre partenaire.»
Ce scandale, qui n'est pas sans rappeler l'affaire Monica Lewinski, vient ajouter du sable dans l'engrenage conservateur, déjà ralenti par l'affaire Mike Duffy. Aucune déclaration n'a encore été faite à ce sujet par le cabinet du premier ministre malgré nos nombreuses requêtes d'entrevues ou de communiqués.
Le groupe crypto.québec est un organisme québécois spécialisé en informatique qui a pris la peine d'analyser les données du site Ashley Madison, mises en ligne mardi par un groupe de pirates connu sous le nom de «The Impact Team». AshleyMadison.com est un site de rencontre visant les personnes mariées désirant rencontrer des partenaires pour partager des moments intimes.