D'après notre confrère l'Echo littéraire, la nouvelle est tombée en fin d'après-midi : La fameuse auteure Clarissa Rivière, à qui on doit "Écarte tes roseaux que je pêche au large" son best seller sur les plus beaux coins de pêche à la gaule et "Le tour du monde en 80 trous" le guide du queutard ultime, a été vue sans maquillage ni sa sempiternelle tenue rouge en train de démonter le "carbu" d'une vieille Opel Manta de 1975, le "sourire du travailleur" bien visible, penchée sur son ouvrage. On appelle timidement "Clarissa ?" et c'est Gérard qui répond "Oui ?" l'air un peu gêné, le visage à moité mangé par une méchante barbe naissante. Avec gouaille il se livre "Ouais, c'est vrai, au départ j'me suis dit que Clarissa marcherait mieux que Gérard... Et puis il y a eu les photos, j'ai bien été obligé de me raser, d'enfiler une robe, de m'acheter un joli bibi à me mettre sur la tête pour cacher mes gros sourcils...". Nous préférons nous retirer sur la pointe des pieds alors que Riton, le patron de Gérard vient le chercher pour "dégraisser un gicleur..."
Peut-être le titre d'une prochaine oeuvre ?