Le ministre Barrette veut amender le projet de loi 20 afin suivre les recommandations d'une étude de l'Université du Manitoba

25-09-24 05:16:47
Le ministre Barrette veut amender le projet de loi 20 afin suivre les recommandations d'une étude de l'Université du Manitoba

QUÉBEC, Qc. Le Ministre Gaétan Barrette aurait le projet d'amender le projet de loi 20 afin de suivre les recommandations du Docteur Edward Galloway de la chaire sur l'étude des matières grasse de l'Université du Manitoba. Selon cette étude, qui a été publié le 25 septembre dernier, une masse pondérale aurait un effet beaucoup plus néfaste sur la santé que l'on ne le supposait déjà. Effectivement, environ 80 des gens donc l'IMC serait plus élevé que 25 augmenterais leur chance de développer une pathologie liée à ce surplus de poids tel le diabète, des troubles cardiaques sans compter les troubles aux différentes articulations du bas du corps. Selon cette même étude, la graisse emmagasinée dans les cellules adipeuses serait un précurseur facilitant l'apparition de la grande majorité des cancers. Cette étude épidémiologique comptant plus de 12500 participant aurait aussi permis de discerner les risques selon les groupes d'âge, les ethnies, les groupes religieux et plusieurs autres éléments pouvant déterminer le potentiel des risques.

L'amendement du projet de loi 20

Le ministre Barrette voudrait réallouer les sommes destinés à la procréation assisté afin de favoriser les chirurgies destinées à la perte de poids. Ainsi, le ministère de santé prévoit une dépense de 541 millions de dollars en 2016 pour la gratuité de certaine procédure telle la chirurgie bariatrique et la liposuccion. Cet investissement comprend l'introduction de nouvelles cliniques publique et privé et la mise en place du nouveau programme. Selon le ministre, malgré le fait que les coûts semblent importants, l'état prévoit sauver près de 6,5 milliards en soin de santé lié au surplus de poids et ce juste en cinq ans. Le programme serait un investissement pour le système de santé contrairement au programme de procréation assisté dont les coûts n'ont fait qu'exploser au fil des ans. De plus, selon cette étude les enfants nés d'une procréation assistée serait beaucoup plus à risque à un surplus pondéral. En effet, une incidence supplémentaire de 23 des enfants FIV deviendrait obèse. Le Ministre Barrette se dit extrêmement heureux que cette étude apporte une justification supplémentaire pour arrêter la gratuité complète de la PMA.