LE STREET PUNK XMAS PARTY A BOQUEHO, LE MOIS DE DECEMBRE C'EST EN BRETAGNE QUE CA SE PASSE!

20-09-24 07:48:11
LE STREET PUNK XMAS PARTY A BOQUEHO, LE MOIS DE DECEMBRE C'EST EN BRETAGNE QUE CA SE PASSE!

Vous êtes à Boska.
Une église, une échoppe de coiffeur, 2 bars et une salle polyvalente…Avec ses 500 habitants vivants en son centre, Boqueho, petit village breton, typique des Côtes d’Armor, accueille le plus gros festival Street Punk se déroulant en France. En effet, la 12eme édition du Street Punk X mas Party commencera le 4 et 5 décembre 2015 dans la salle polyvalente de cet endroit hors du commun.
Et comment expliquer l’engouement de cette bande d’irréductibles Costarmoricains, prêt à repousser les règles du « Do it yourself » pour en faire une marque de fabrique ? Par ou débuter l’histoire de cette folle entreprise, alliant la débrouillardise et le professionnalisme dans ses termes les plus larges ? Peut-être par la passion commune qui habite ces exacerbés iconoclastes pour la subculture et le « Way of life » qui l’accompagne. Mais surtout par une solide amitié, suffisamment solide pour arracher les barrières du look et de la légende accompagnant l’imagerie du Street Punk à travers les couches sociales de notre société.
Même si les premières années restèrent confidentielles, car limités par le nombre de la jauge du mythique Cellier Bar, incroyable établissement se situant au cœur de Boquého, le succès arriva immédiatement à leur première date dans la salle des fêtes du village, alors plus habitué à l’organisation de mariages et de loteries (jeux très en vogue en Bretagne) qu’au montage de praticables, crash-barrières et autres systèmes sons et lumières. Celle-ci, pourtant de conception moderne, s’effondra durant l’année 2008. La cause en étant l’accumulation de neige sur son toit principal… Oui, il neige en Bretagne…
Le principal était pourtant là, présent, dès la première édition : de la convivialité, de la musique et aucun trouble pouvant nuire à la bonne ambiance désirée. Ce cocktail fonctionne toujours et fait de plus en plus émules. Bien sûr, beaucoup crièrent aux loups à la réussite rapide de cette entreprise, invoquant çà et là, des soucis d’ordres politiques et toutes autres choses pouvant discréditer et mettre en péril l’aventure. Mais rien n’y fait, pas même la propagande nuisible de jaloux instinctifs, ni les légendes dérisoires colportées par des aigris médisants, hélas toujours absents, donc, définitivement peu crédibles. A travers une Scène engagée politiquement, ils ont toujours su garder leur ligne de conduite. Et même si cela fait encore grincer les dents, ils revendiquent, haut et fort, le droit à la musique sans obédience ni attachement à quelque mouvement que ce soit. Tout en sachant que c’est le point le plus important de leur réussite.
Après deux années de pérégrination dans la banlieue de Paris, l’organisation du festival put enfin retrouver sa terre de création, dès 2014, à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle salle polyvalente situé sur l’emplacement de l’ancienne. L’affiche mise en place lors de ce mois de novembre fût à la hauteur de l’attente suscitée par leur retour. Et l’annonce de la programmation de cette année l’a été tout autant. Pourtant, une nouvelle fois, ce n’est pas sans problème que le line-up final fut enfin annoncé de façon définitive. On peut d’ailleurs se rendre compte que même dans ce milieu musical bien spécifique, tout comme celui, si perfide, du show bizz, les starlettes et les charlots sont monnaies courantes : désidérata hors du commun où contrat dénoncé de façon malsaine… Encore une preuve qui pousse à penser que rien ne peut ébranlé l’œuvre mise en construction par ces incomparables adeptes de la galette-saucisse.
Et il en faut de la diplomatie et de l’opiniâtreté à convaincre et faire venir dans ce lieu atypique des groupes tels que les extravertis de The Adicts ou bien la légende vivante et chanteur des Sham 69, Jimmy Pursey, avec ces acolytes des années 77. Enfin, on peut aisément se dire que ceux-ci doivent passer un bon moment quand on voit le retour de groupes tel que Anti-Nowhere League, Cockney Rejects, les Trotskids ou encore Last Resort…
Voilà, tout ça pour dire, que comme beaucoup, je piaffe d’impatience à l’idée de pouvoir me retrouver à ce, tant attendu, week-end de décembre pour enfin voir ces groupes mythiques que je n’ai, comme la plupart d’entre nous, pas pu voir à l’époque et que ces fou-furieux de Boska nous donnent l’occasion de voir dans de bonnes conditions et dans une ambiance extraordinaire.
Une chose à dire : merci à eux.
Ernest Himaçion
Information : Réservations et information sur brittany-events.com
Adresse : 3 rue de la Forge 22170 Boqueho
Tarif : Pass 2 jours 80€ + frais de traitement