Nicolas Sarkozy, au congrès de Juan-Les-Pins, a créé la surprise aujourd'hui en avouant qu'il "n'avait pas eu les coudées franches pour accomplir les réformes nécessaires" lors du dernier quinquennat. Cet aveu d'impuissance a été conclu par une déclaration fracassante dans laquelle le leader des Républicains annonce un projet de programme totalement refondé et novateur dans lequel "L'Etat va prendre la mesure de ses responsabilités, engager des plans quinquennaux de redressement, avec ou sans l'aide des Chefs d'entreprises, des nationalisations massives dans tous les domaines ainsi que la disparition progressive de la monnaie d'ici une dizaine d'années, dans le but d'assainir la Société française de tous les vices inhérents au libéralisme actuel"
Il a conclu par une phrase désormais culte : "N'oublions pas que le radeau est embarqué dans une pente glissante et que les corbeaux n'hésiteront pas à descendre en piqué dès que la marée sera haute".