PKP fait une offre jumelée désespérée pour remonter le moral des troupes péquistes

19-11-24 02:30:05
PKP fait une offre jumelée désespérée pour remonter le moral des troupes péquistes

Suite à l’intervention du chef Ghislain Picard de l'Association des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL) à l’égard de l’autodétermination des peuples autochtones lors du récent Conseil national du PQ, le chef péquiste Pierre Karl Péladeau, conscient qu’il ne peut ménager la chèvre et le choux, se voit dans l’obligation de faire une offre jumelée pour tempérer le PQ et les autochtones.

En effet, après avoir glissé sur une pelure de banane que lui a tendu le chef Ghislain Picard sur le droit à l’autodétermination des peuples autochtones leur permettant de partitionner le Québec, le chef péquiste Pierre Karl Péladeau qui a fait volte-face en se ralliant à la position traditionnelle du PQ contre la partition du territoire québécois a vite déchanté lorsqu’il a été mit devant un principe de droit international que lui et son parti ne peuvent se soustraire.

Un petit rappel des Jugements de la Cour suprême du Canada sur le Renvoi relatif à la sécession du Québec, [1998] 2 R.C.S. 217 (document officiel http://scc-csc.lexum.com/scc-csc/scc-csc/fr/item/1643/index.do )

Paragraphe No 154 au sommaire des conclusions
«Un droit de sécession ne prend naissance en vertu du principe de l'autodétermination des peuples en droit international que dans le cas d'«un peuple» gouverné en tant que partie d'un empire colonial, dans le cas d'«un peuple» soumis à la subjugation, à la domination ou à l'exploitation étrangères, et aussi, peut être, dans le cas d'«un peuple» empêché d'exercer utilement son droit à l'autodétermination à l'intérieur de l'État dont il fait partie»

Puisque les peuples autochtones répondent à un tel cas, il leur est donc permit en vertu du droit international de partitionner le Québec même si le PQ tente d’en faire abstraction, et ce peu importe que le Québec demeure une province ou devienne un pays indépendant. Par ailleurs toujours selon la même décision rendue en 1998 par la Cour suprême du Canada dans le même paragraphe No 154, contrairement à la prétention du PQ, le Québec ne peut se séparer du Canada sans le consentement de celui-ci puisqu’il ne possède pas le droit de procéder unilatéralement à sa sécession.

«Le Québec ne constitue pas un peuple colonisé ou opprimé, et on ne peut pas prétendre non plus que les Québécois se voient refuser un accès réel au gouvernement pour assurer leur développement politique, économique, culturel et social. Dans ces circonstances, l'Assemblée nationale, la législature ou le gouvernement du Québec ne possèdent pas, en vertu du droit international, le droit de procéder unilatéralement à la sécession du Québec du Canada.»

Par conséquent, face à l’impossibilité au Québec de se séparer du Canada sans le consentement de ce dernier et à l’impossibilité au Québec de refuser le droit aux peuples autochtones de partitionner le Québec, PKP a décidé de faire une offre jumelée qui à la fois permet d’une part de maintenir l’illusion que le projet indépendantiste du PQ puisse être réalisé et d’autre part de dissuader aux peuples autochtones de revendiquer leur droit de partitionner le Québec.

Nous avons appris que PKP est allé rencontrer directement en privé le chef Ghislain Picard pour lui demander : «Combien tu coûtes?».
Le chef Picard l’ayant pris au mot lui a demandé d’offrir « une partie de Québecor pour lui et pour les Premières nations », ce que PKP a étonnamment accepté de lui offrir, à lui et aux Premières nations. Dorénavant Québecor sera partagé avec les Premières nations en échange d’une entente officiellement écrite selon laquelle les Premières Nations renoncent à leur droit de partitionner le Québec. Sur ce, les comités de discussion des Premières Nations ont fait des recommandations qui se sont ajouté à cette entente et qui a été finalement conclue. Notamment :

- Pour adapter à la modernité les communautés pauvres des Premières Nations, tous ceux qui demeurent encore dans des tipis dans les réserves pourront bénéficier gratuitement de l’internet haute-vitesse de Vidéotron, d’être équipé d’un décodeur-satellite gratuitement et bénéficier d’une installation gratuite d’une antenne-satellite près de leur tipi.
Ils pourront obtenir les services du soutien technique 24/24hres sur appel de signaux de fumée.
Québecor s’engage à fournir les guides d’utilisation des appareils de Vidéotron et à les traduire en langues aborigènes. Le droit est accordé aux Premières nations de gérer le contenu des émissions relayées par Vidéotron., notamment d’exiger le remplacement de l’émission « La Voix» par du contenu éducatif de culture aborigène, tel que :
Les méthodes de se servir d’un tomahawk au lieu d’un marteau, comment chasser à l’arc au lieu du fusil, méthode pour fabriquer un tipi, comment choisir les plumes d’oiseaux pour confectionner un panache indien etc …

Ensuite afin de pérenniser les forces souverainistes et pouvoir garder son poste ainsi que ceux de son équipe au sein du PQ, dans le cadre de son institut de recherche sur l'indépendance du Québec, PKP offre une prime de 100 millions $ à tout spécialiste expert ou groupe d’expert en sciences juridiques qui aura trouvé le moyen de noyer le poisson qui empêche le Québec à pouvoir procéder unilatéralement à son indépendance selon le principe du droit international. Pour éviter de donner des munitions à ses adversaires fédéralistes et éviter tous débats publics sur cette question, il n’y aura pas de compte rendu public des résultats obtenus pendant la recherche de cette solution. Ce sera comme un secret militaire. Dans le cas échéant de pouvoir y trouver la solution magique, PKP cherche un moyen pour procéder à des nominations partisanes auprès du droit international afin que les règles soient modifiées et édictées en faveur de l’indépendance du Québec. Pour cela, il envisage même de rencontrer le plus haut responsable du droit international pour lui dire : «Toi, mon tabarnak, je vais t’acheter. Combien tu coûtes?»